• L'ancien vélo à mon pére reprend du service. Celui qui fut il n'y à pas si longtemps mon premier vélo d'entrainement se voit lifté pour l'occasion et il n'attend qu'une chose, en découdre...

    Pour les connaisseurs:

    Cadre Columbus en acier Cromor

    Fourche Pinarello

    Guidon Cinelli

    Groupe shimano ultégra avec pédalier Truvativ

    Pédale look kéo classic

    Selle Italia signo

    Roues Mavic ksyrium équipe

    Pneu michelin pro 3 race 700*23(pour les routes potable)

    Pneu Hutchinson UrbanTour  700*32 (pour faire du tout terrain)

     

    Pour info, les pneus 700*32 ça passe au millimètre dans les étriers, mais ça passe….

     

     


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  • Un voyage en Turquie, Istanbul capitale européenne de la culture 2010, le prétexte est parfait, inutile d’aller contre l’idée fixe qui a germé de concert avec l’évocation d’un voyage ;

    J’irai en vélo….. !

    Après de précédentes expériences de voyage à vélo, c’est avec une approche cyclosportive que je me prépare à réaliser celui-ci. Pas de sacoches et autres bagages encombrants, afin de s’affranchir des 3000 Km qui séparent Toulouse d’Istanbul en quinze jours. Pour rendre compte de la situation, un photographe et ami se rendra complice de mes pérégrinations afin, nous le souhaitons, de partager cette expérience avec le plus grand nombre.

     

                Nos objectifs sont multiples et divergent suivant notre sensibilité et la place que chacun tiendra pendant  le périple. Nous focaliserons notre démarche sur la confrontation des points de vues.

    La première approche est bien sur le défi sportif que représente le parcours. Mettre le cycliste en parallèle avec les valeurs qui fondent notre sport.  Aller au bout de soi même, être face à face avec l’adversité, s’accommoder des aléas de parcours, sans parler tout ce qui implique le fait de sortir des ses terres d’entraînement  pour rouler vers l’inconnu. Confronter le cycliste aux pavés, à l’asphalte, avoir comme unique but d’avancer pour prendre à la route les kilomètres nécessaires au parachèvement de la journée.

    La contemplation, l’émerveillement, le doute, la fringale, l’étonnement, la peur, la solitude…, mettre en exergue les sentiments communs à chaque cycliste afin d’en révéler leur puissance, transcender les idées reçues, faire tomber les clichés.

    Armé d’un dictaphone, je serai en mesure de capturer les plus furtives de mes pensées, afin de les mettre en association avec les moteurs qui fondent nos motivations quotidiennes.

                A travers un travail de combinaison entre le point de vue photographique et les retranscriptions journalières nous espérons rendre compte de cette aventure au plus près des émotions qui, par les paysages et pays traversés, les joies et les peines, rythmeront les deux semaines d’un cyclosport expérimental.

     

                Le mouvement implique aussi les contacts avec les gens, les rencontres et les richesses qu’elles apportent. Un point de vue nouveau, des motivations différentes, une approche de la vie issue de mentalités multiples. C’est sous l’influence d’une langue et d’un terroir qui évolue subtilement que les personnalités se forgent ; et l’affranchissement des kilomètres nous amènera finalement à côtoyer de radicales différences. A travers les rencontres que le hasard aura mis sur notre route, le brossage quotidien du portrait d’un autochtone par Mathieu, viendra étayer l’action de mouvement. Des portraits qui porteront la marque des paysages traversés pourront mettre en relief d’une façon originale le cheminement accompli.

     

    Nous aimerions participer à l’avènement d’un mode de transport qui fait de plus en plus d’émules, et attirer l’attention sur le fait que choisir le vélo comme moyen de locomotion peut avoir sa pertinence même sur des trajets conséquents.

    Alors même qu’Istanbul semble distante d’un monde depuis notre pays, le pari de rallier la ville des villes en quinze jours nous permettra peut être de rapprocher virtuellement cette capitale culturelle en la mettant à portée de roue…de vélo.


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    Mathieu, 27 ans,

     

     

     

    Du plus loin que je me souvienne, le voyage m'a toujours attiré. Déjà tout petit je restais scotché aux reportages animaliers, ethnologiques et aventures en tout genre. Je ne saurais l'expliquer mais l'inconnu, le nouveau, le différent ont toujours attisé ma curiosité. 

    A l'adolescence j'ai découvert la photographie et son pouvoir de capturer l'instant, de garder en deux dimensions le souvenir d'évènements passés et surtout de visages rencontrés. J'ai donc décidé de lier mes deux passions, le goût de l'inconnu et la photographie.

    Aujourd'hui mon appareil photo est pour moi un passeport, un prétexte, pour aller à la rencontre de mes semblables. Grâce à mes photos j'essaye de percer la carapace de l'apparence pour capter des êtres quelque chose de plus profond, de plus universel.  

    Aujourd'hui je suis photographe de spectacle, concerts et pièces de théâtre rythment mes semaines nantaises. C'est pour moi l'occasion de saisir le caractère des personnages qui se produisent et de figer en quelques images le sens ou l'atmosphère d'un spectacle. Mais cela ne me suffit plus, le théâtre de la vie me manque. L'authentique, le spontané et l'imprévu me paressent loin.

    Un voyage c'est ça qu'il me faut, ça fait si longtemps que je ne suis pas parti me frotter au monde, alors quand, mon ami cycliste, Yannick m'a proposé de le suivre dans son périple vers Istanbul, j'y ai vu l'occasion de prendre l'air et de photographier une belle aventure. Un homme poussé par sa passion et ses rêves, qui met tout en œuvre pour les concrétiser et sans jamais se laisser corrompre est pour moi un sujet idéal et assez unique pour le mettre en valeur.
    Alors nous partirons tous les deux fin mars, lui à vélo et moi avec mon camion-maison vers Istanbul, la porte de l'orient. Nous serons deux êtres à la poursuite de nos rêves. Je suivrai donc la progression de Yannick mais chaque jour je m'efforcerai de réaliser un portrait d'autochtone à qui je demanderai quel est le rêve qu'il poursuit dans la vie. Car après tout, tout le monde à un rêve, qui se réalise ou pas, mais le principal n'est-il pas de tout faire pour le réaliser et de ne jamais lâcher.......

     


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  • Yannick, 27 ans, Toulousain d'adoption.  

                                                              

    Un tour du monde à vélo, voila une idée qui fait son chemin, et qui finira peut être par aboutir. Pour l’instant aucun projet de la sorte n’est à l’ordre des prochains jours, mais les routes que je semble emprunter sur l’hôtel de l’expérimentation sont loin de révéler leurs secrets.

     

    Le vélo fait partie de mon quotidien, je me déplace avec, il me détend, j’en ai fait mon sport et il est le théâtre de mes évolutions.

    Mon père est cycliste, cela ne s’invente pas. Aussi loin que je me souvienne, je le vois grimper sur sa bicyclette et c’est inlassablement qu’il en fait de même aujourd’hui. Malgré tout, jamais jusqu'à présent cette approche jusqu’au-boutiste ne m’avait interpellé. Enfant, seule la curiosité du nombre de kilomètres inscrits sur son compteur attirait mon attention. J’allais systématiquement me rendre compte, et tout en triturant les boutons, la stupéfaction que m’évoquait la vision d’un nombre toujours voisin de la centaine me laissait perplexe. Quand la perception de mon environnement  se basait principalement sur des trajets reliant la maison à l’école, il me semblait bien étrange de s’affranchir d’une distance qui correspondait à un départ en vacances.

    Pourtant, ce mystère n’aura pas suffit, et c’est des années plus tard qu’un défit sportif m’incitera à m’initier au cyclisme. Réalisant par la suite les possibilités d’évasions multiples que cet outil permettait, c’est naturellement que le voyage est venu s’associer au vélo.

    Angouléme-Berlin, 1900km, Avril 2009

    La fibre voyageuse, je suis né avec, il suffisait juste de la révéler, et mes parents m’auront encore bien aidé sur ce point. C’est à leur côté que j’effectue mes premiers pas hors de nos frontières, et c’est assurément sur leur modèle de voyageur que mes envies d’aventures ont mûries. Avec eux je découvre, mais c’est sans eux, lors d’un mois d’errance en Europe, avec pour principal domicile le train que l’avènement du voyage s’est pleinement accompli. Le choc des cultures, des langues, le nombre de pays traversés m’ont fait prendre conscience de la richesse de nos sociétés. C’est aussi par ce biais que j’entamais le long processus d’une quête identitaire.

    Fort de plusieurs expériences à l’étranger, et d’un premier voyage à vélo entre Angoulême et Berlin, j’aborde ce voyage comme un défit me permettant d’allier ces deux passions qui me poussent toujours plus loin sur les routes de la connaissance.

     

     


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